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<title>Mercure galant, juin 1706 [tome 6].</title>
</titleStmt>
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<edition>OBVIL/IReMuS</edition>
<respStmt>
<name>Nathalie Berton-Blivet</name>
<resp>Responsable éditorial</resp>
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<name>Anne Piéjus</name>
<resp>Responsable éditorial</resp>
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<name>Frédéric Glorieux</name>
<resp>Informatique éditoriale</resp>
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<name>Vincent Jolivet</name>
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<publisher>Sorbonne Université, LABEX OBVIL</publisher>
<date when="2017"/>
<idno>http://obvil.sorbonne-universite.fr/corpus/mercure-galant/MG-1706-06</idno>
<availability status="restricted">
<licence target="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/"><p>Copyright © 2019 Sorbonne Université, agissant pour le Laboratoire d’Excellence «
Observatoire de la vie littéraire » (ci-après dénommé OBVIL).</p>
<p>Cette ressource électronique protégée par le code de la propriété intellectuelle
sur les bases de données (L341-1) est mise à disposition de la communauté
scientifique internationale par l’OBVIL, selon les termes de la licence Creative
Commons : « Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
3.0 France (CCBY-NC-ND 3.0 FR) ».</p>
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<p>Pas de Modification : l’OBVIL s’engage à améliorer et à corriger cette ressource
électronique, notamment en intégrant toutes les contributions extérieures, la
diffusion de versions modifiées de cette ressource n’est pas souhaitable.</p></licence>
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<bibl><title>Mercure galant</title>, <date>juin 1706</date> [tome 6].</bibl>
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<date when="1706-06"/>
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<text>
<body>
<head><hi rend="i">Mercure galant</hi>, juin 1706 [tome 6].</head>
<div type="article" xml:id="MG-1706-06_190">
<head>Air nouveau</head>
<bibl><title>Mercure galant</title>, juin 1706 [tome 6], p. 190-192.</bibl>
<quote>
<label>AIR NOUVEAU.</label><note resp="author" place="margin"><hi rend="i">Avis pour placer les Figures</hi> : l’Air qui commence par ces mots,<hi rend="i">Voici le printemps de retour</hi>, doit regarder la page 190.</note>
<lg>
<l> <hi rend="i">Voici le printemps de retour ;</hi></l>
<l><hi rend="i">Venus, l’Amour, Zephire & Flore</hi></l>
<l> <hi rend="i">S’empressent dés le point du jour</hi></l>
<l><hi rend="i">A convertir en fleurs, les larmes de l’Aurore.</hi></l>
<l> <hi rend="i">Tout nous enchante en ces aimables lieux ;</hi></l>
<l> <hi rend="i">De mille oiseaux le chant mélodieux</hi></l>
<l><hi rend="i">Se mêlant au doux bruit d’une onde jalissante,</hi></l>
<l><hi rend="i">Renouvelle en nos cœurs la saison renaissante.</hi></l>
</lg>
</quote>
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<figure>
<graphic url="images/1706-06_190.JPG"/>
</figure>
</ref>
<p>Cet air & ces paroles sont de M<hi rend="sup">r</hi> D.… Avocat de la
Cour, suivant une nouvelle Musique dont je vous donnai le systême il y a
quelques années. Je vous envoye l’une & l’autre Musique.</p>
<p>Vous ayant déja parlé des principes de ce nouveau systême, je ne vous en
diray pas davantage ; vous sçavez qu’il est déja devenu public.</p>
<p>Il se trouve chez le Sieur Moëtte Libraire, ruë de la vieille Bouclerie, à
l’Etoile, dans un Livre qu’il vend, intitulé, <hi rend="i">La Musique
naturelle, avec ses airs & figures en taille douce. <note resp="editor">Durand est l’auteur de <hi rend="italic">La musique naturelle...</hi> (Paris, Rebuffe, 1700). Un autre air publié dans le <hi rend="italic">Mercure galant</hi> et noté de la même façon lui est explicitement attribué (cf. <ref target="MG-1709-05_289">cet article</ref>).</note></hi></p> </div>
<div type="article" xml:id="MG-1706-06_192">
<head>[Entrée de M<hi rend="sup">r</hi> l’Abbé de Pomponne à Venise]</head>
<bibl><title>Mercure galant</title>, juin 1706 [tome 6], p. 192-204.</bibl>
<p>Vous sçavez que Mr l’Abbé de Pomponne, Ambassadeur de France à Venise, y a
fait son entrée publique. La relation de l’entrée de cet Ambassadeur a esté
imprimée à Venise dans la Langue du Pays ; & afin que vous connoissiez
mieux de quelle maniere les Venitiens mêmes ont parlé de cette entrée, je
vous envoye une Traduction de cette Relation, faite par un Italien, qui a dû
mieux entrer qu’un autre, dans le veritable sens de la Relation faite en
Langue Venitienne. On peut dire que cette Relation est traduite à la Lettre,
& que le Traducteur n’y a rien ajoûté, & n’en a rien ôté.</p>
<quote>
<label>À Venise le 15. May.</label>
<p><hi rend="i">Mr l’Abbé de Pomponne, Ambassadeur de France, fit ici
Dimanche</hi>, 9. <hi rend="i">de ce mois, son entrée publique &
solennelle. Il se rendit sans ceremonie, suivant la coûtume, à
l’Isle du S. Esprit ; & Son Excellence, Mr le Chevalier Loüis
Pisani, s’y estant aussi rendu avec soixante Senateurs en robes
rouges, il dépescha le Secretaire de la Republique pour donner avis
de son arrivée à Mr l’Ambassadeur, qui se mit aussitost en marche
pour se rendre à l’Eglise du S. Esprit. Monsieur le Chevalier Pisani
alla au devant de luy, & le complimenta au nom de la Serenissime
Republique. Ils s’embarquerent ensuite dans la gondole de Mr le
Chevalier Pisani ; & tous ceux de la suite de Mr l’Ambassadeur
furent reçus dans les gondoles des autres Senateurs : &
lorsqu’on fut arrivé au Palais de Mr l’Ambassadeur, les complimens
furent renouvellez de part & d’autre. Le lendemain
matin, Mr le Chevalier Pisani, avec le même nombre de Senateurs,
alla prendre Mr l’Ambassadeur, pour le conduire dans
l’Excellentissime College, & l’introduire à sa premiere Audience
publique, où aprés que ses Lettres de créance eurent esté ouvertes
& lûës, il fit un Discours, en François, à sa Serenité, dans
lequel il assura la Republique, que le Roy conserveroit toûjours
l’ancienne Alliance, & l’amitié que les Rois ses prédecesseurs
avoient eu pour elle, en ajoûtant, que les sentimens de Sa Majesté
seroient toûjours les mêmes, au milieu des plus grandes Victoires
que pourroient remporter à l’avenir les armes du Roy son Maistre.
L’Audience finie, Mr l’Ambassadeur fut reconduit à son Palais, avec
la même suite, & avec les ceremonies accoûtumées. Le jour de
l’Entrée de Mr l’Ambassadeur, & celuy de son Audience, qui fut
le lendemain, on vit quantité de gondoles remplies d’une infinité de
gens, qui vinrent admirer celles de Mr l’Ambassadeur, sur
lesquelles des ornemens dorez brilloient de toutes parts. Elles
estoient garnies de tres-beaux tapis & de coussins en broderie,
faits en France, & dont l’ouvrage fut trouvé admirable. Les
figures qui ornoient la premiere de ces gondoles, representoient la
France & l’Histoire. Cette derniere tenoit une plume, &
paroissoit preste à écrire ce que la France luy dicteroit de
merveilleux, du Monarque qui la gouverne aujourd’huy. On voyoit dans
la seconde gondole, Neptune & Thetis, qui se donnoient la main ;
ce qui faisoit allusion à la jonction des deux Mers. Les habits des
Pages & des Estafiers répondoient à la magnificence des
gondoles. Ceux des Pages, qui estoient au nombre de quatre, estoient
de velours orangé, chamarré de galons d’argent, avec de riches
vestes de brocard. Ces Pages estoient accompagnez de douze
Estafiers, vêtus d’un tres-beau drap orangé, chamarré de galons
d’argent, & de soye de la couleur de la livrée ; leurs vestes
estoient de damas. Tous leurs habits estoient garnis de tres-beaux
nœuds d’épaule ; & ils avoient tous des plumets blancs à leurs
chapeaux. Tout ce qui regardoit le reste de leur habillement estoit
d’une égale beauté ; ce qui formoit un spectacle tres-agreable. Je
ne dis rien du reste de la Maison de son Excellence, chacun ayant
paru en cette occasion d’une maniere convenable au rang qu’il y
tient. Mr d’Arsy, Envoyé de France auprés de Monsieur le Duc de
Mantouë & des Princes de Lombardie, s’étoit rendu auprés de Mr
l’Ambassadeur, ainsi que plusieurs François, qui se trouvoient alors
dans les lieux les plus voisins ; d’où la curiosité avoit aussi fait
sortir plusieurs personnes de qualité pour voir la magnificence de
Mr l’Ambassadeur. Les gondoles du Nonce de Sa Sainteté, & celles
de Mr le Prince de Santo Buono, Ambassadeur d’Espagne, de Mr le
Resident de Mantouë, de Monsieur le Patriarche de Venise, & de
Mr le Receveur de Malthe ; & les Gentilshommes de tous ces Mrs,
qui remplissoient ces gondoles, accompagnerent toûjours Son
Excellence aux deux côtez de sa gondole. Quelques heures aprés
l’Audience, Mr l’Ambassadeur reçut le Regal de la Republique, porté
dans une Peote, ou</hi> Caleche d’eau ; <hi rend="i">qui consistoit
en une grande abondance de rafraîchissemens, & en divers presens
de ce qui se trouve de plus curieux & de plus singulier dans le
pays. Son Excellence donna des marques de sa generosité à ceux qui
eurent l’honneur de luy presenter toutes ces choses. Depuis le
Dimanche aprés midy, jour de l’Entrée, jusqu’aprés la nuit du Lundi,
le Palais de Mr l’Ambassadeur demeura ouvert à une infinité de
masques, venus pour admirer la magnificence des ameublemens, &
pour entendre les concerts d’instrumens, separez & placez en
plusieurs endroits, & particulierement celuy qui estoit dans le
fond du Jardin</hi> (<hi rend="i">entierement illuminé par de grands
flambeaux, tenus par des statuës dressées sur leurs piédestaux,
& par une infinité d’autres lumieres.</hi>) <hi rend="i">Ces
divertissemens furent accompagnez d’une triple décharge de boëttes,
au son des trompettes, des tambours & des hautsbois. On
distribua par tout des rafraîchissemens ; Son Excellence n’ayant
rien oublié pour faire éclater sa magnificence, & la grandeur du
Monarque qui l’a honoré du titre de son Ambassadeur. Le peuple prit
aussi part à cette feste, deux fontaines de vin ayant coulé devant
le Palais de Son Excellence, qui fit aussi presenter du pain à tous
ceux qui se presenterent.</hi></p>
<p><hi rend="i">Je ne dois pas oublier icy que Mr le Chevalier Pisani
remplit avec beaucoup d’éclat & de dignité, l’employ que le
Senat luy avoit donné. Les livrées de ses Gondoliers estoient
tres-magnifiques ; leurs justaucorps estoient de velours cramoisi,
chamarrez de grandes boutonnieres d’or, & leurs vestes de Satin
à fonds d’or.</hi></p>
<p><hi rend="i">Le Mécredy</hi> 12. <hi rend="i">Mr
l’Ambassadeur eut une Audience particuliere du Senat, où il reçut
des réponses de la Republique, tant pour le Roy, que pour les
Princes du Sang Royal.</hi></p>
</quote>
</div>
<div type="article" xml:id="MG-1706-06_251">
<head>[Sonnet à la gloire de la Reine d’Espagne]</head>
<bibl><title>Mercure galant</title>, juin 1706 [tome 6], p. 251-253.</bibl>
<p>Quelques Peintres ayant entrepris de faire le Portrait de la Reine d’Espagne,
& n’ayant pû le faire ressembler parfaitement à cette Princesse,
M<hi rend="sup">r</hi> de Briancourt, Officier François, arrivé depuis
quelque tems à Madrid, fit les vers suivans, aussi tost qu’il eut vû ce
Portrait.</p>
<quote>
<label>SONNET.</label>
<lg>
<l><hi rend="i">Ne vous étonnez pas, temeraires humains,</hi></l>
<l><hi rend="i">Lorsqu’aprés avoir peint vôtre auguste
Maistresse,</hi></l>
<l><hi rend="i">La verité dément l’ouvrage de vos mains,</hi></l>
<l><hi rend="i">Et nous fait de vôtre art condamner la
foiblesse.</hi></l>
</lg>
<ab type="ornament">***</ab>
<lg>
<l><hi rend="i">Ha ! sans vôtre secours mille charmes divins</hi></l>
<l><hi rend="i">Dans nos fideles cœurs gravent cette
Princesse :</hi></l>
<l><hi rend="i">Mais d’un hardi pinceau les projets sont trop
vains,</hi></l>
<l><hi rend="i">Lorsque de l’imiter il croit avoir l’adresse.</hi></l>
</lg>
<ab type="ornament">***</ab>
<lg>
<l><hi rend="i">Tout ce que l’univers étalle de plus
beau,</hi></l>
<l><hi rend="i">Ne paroît à nos yeux qu’un imparfait tableau</hi></l>
<l><hi rend="i">Des miracles naissans que nous voyons en elle.</hi></l>
</lg>
<ab type="ornament">***</ab>
<lg>
<l><hi rend="i">Si ce que font les Dieux, ne sçauroit l’égaler,</hi></l>
<l><hi rend="i">Doit-on estre surpris que nulle main mortelle</hi></l>
<l><hi rend="i">N’ait rien fait jusqu’icy qui pust luy
ressembler ?</hi></l>
</lg>
</quote>
</div>
<div type="article" xml:id="MG-1706-06_397">
<head>[Article des Enigmes]</head>
<bibl><title>Mercure galant</title>, juin 1706 [tome 6], p. 397-400.</bibl>
<p>Le mot de l’Enigme du mois dernier étoit <hi rend="i">les Livres</hi>. Ceux
qui l’ont deviné, sont M<hi rend="sup">rs</hi> l’Abbé Chevrigny :
Boubeferoux : de Silly : Simon Bigot le jeune : Troisdames l’aîné, de la ruë
Sainte Croix ; & son aimable societé, de la ruë Saint Dominique :
Jacquot Bourlier : Râflin, de l’Hôtel de Navaille ; & le solitaire
Desangloux : le solitaire du marais : l’Amant secret des deux Piliers d’or
de la ruë Saint Jacques : le Soûchantre, & le Pilier de Saint Severin :
Tripault ; & son Amy l’Esope : l’Agreable dans les compagnies : le
Niverniste bon amy : le Compere Amant : Mlles d’Ombale, de Champagne :
Catherine Lamoureux, de Saint Germain ; & sa chere amie Bouttevilain :
Henriette Gourlade, de la ruë Aupin : Babet ; & son cher amy le
Chevalier : Bobeti sœur du C.… Bobeti : Lenain, de la ruë des Bourdonnois :
Dangache : Joüanne ; & l’Abbé son cousin : l’Aimable Fanchon ; & la
Charmante Gogo : la belle Amynte, du Fleuve de la ruë des Bourdonnois : la
Brune de la ruë de la Lingerie : la Belle, du Faubourg Saint Marceau : la
plus aymable Brune, de la ruë de la Savonnerie ; & son Compere : &
la bergere Climene ; & son Berger Tircis.</p>
<p>Vos amis, dites-vous, trouvent depuis quelques temps, les Enigmes que vous
recevez trop faciles ; ce qui m’oblige à vous en envoyer une qui donnera
beaucoup d’exercice à leur esprit. Elle est d’une personne de vostre sexe,
qui prend le nom de <hi rend="i">Sylvie du Havre.</hi></p>
<quote>
<label>ENIGME.</label>
<lg>
<l><hi rend="i">D’une triple prison je me trouve enfermé,</hi></l>
<l><hi rend="i">Dés le premier moment que je reçois la vie,</hi></l>
<l><hi rend="i">Il faut pour en sortir, que ma mere asservie,</hi></l>
<l><hi rend="i">Passe sous le tranchant d’un homme bien armé.</hi></l>
</lg>
<ab type="ornament">***</ab>
<lg>
<l><hi rend="i">Petit pendant ma vie, ainsi qu’en ma naissance,</hi></l>
<l><hi rend="i">La nature me donne une telle puissance,</hi></l>
<l> <hi rend="i">Que je peux produire un geant.</hi></l>
<l><hi rend="i">Il l’est à mon égard, quand il a receu
l’estre ;</hi></l>
<l><hi rend="i">Et quoiqu’il soit mon fils, par un retour
changeant,</hi></l>
<l><hi rend="i">Chaqu'an dedans ses bras on croit me
reconnoistre.</hi></l>
</lg>
<ab type="ornament">***</ab>
<lg>
<l> <hi rend="i">Je blanchis dès mes premiers jours,</hi></l>
<l> <hi rend="i">Et noircis quand j’avance en âge.</hi></l>
<l><hi rend="i">Il faut que je le sois, pour me mettre en
usage,</hi></l>
<l><hi rend="i">En vain, auparavant on cherche mon secours,</hi></l>
<l> <hi rend="i">M’arrachant des bras de mon pere,</hi></l>
<l><hi rend="i">Estant encore caché dans le sein de ma mere.</hi></l>
</lg>
</quote>
</div>
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</text>
</TEI>